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NOUS le PEUPLE, réveillons NOUS

épisode 3

PRÉSIDENTIELLE 2017

(qui se revendique comme étant anti-système ?)



Depuis l’épisode Trump, qui n’a pas revendiqué sa position anti-système ?

C’est comme une mode, et lorsque l’on ne sait pas être créatif, on copie des modèles pour essayer de se donner une identité, même attitude chez les adolescents qui se cherchent.

Nous avons pu le constater, ce simple label « anti-système » bien qu’affiché comme le serait d’un message inscrit sur un pin’s ne convient à aucun d’eux/elles.

Voyons pour quelles raisons


BREFS RAPPELS


NOUS représentons la très grande majorité de la population


NOUS ne sommes pas satisfaits de ceux/celles qui NOUS représentent, du fait qui se sont approprié le pouvoir politique et ne se remettent pas en question


NOUS ne supportons pas les soirées d’élections où tous les individus qui défilent sur les chaines de télévision entonnent le choeur des vierges en se frappant la coulpe, disant « nous avons bien entendu le message des électeurs », nous en tiendrons compte.


NOUS constatons que dès le lendemain la promesse est oubliée et qu’à l’élection suivante, la leçon n’a pas été utilisée; ils recommencent de plus belle s’étonnant ensuite que les sondages mentionnent un risque d’abstention de plus en plus forte, ou une glissade vers d’autres extrêmes.


Ils n’ont pas encore compris que puisqu’ils veulent du pouvoir et qu’ils NOUS en privent, NOUS ne pouvons plus leur faire confiance, que leur parole n’est pas crédible, que leurs formules ne trompent plus personne.


Les nouveautés de cette campagne


Ces étranges personnages, que NOUS appelons des candidats, se lancent pour le plus grand nombre d’entre eux/elles alors dans un double jeu semblable à celui que Trump a utilisé : se déclarer contre le système, monter ainsi un leurre pour les électeurs les plus naïfs, camoufler derrière une apparence de personnage bien « sage » un machiavel qui va mener une politique encore plus libérale, mentir avant que d’être aux commandes en se liguant, voire en s’acoquinant ou en se soumettant aux grands financiers qui dirigent le pouvoir « derrière des rideaux ou depuis la fosse d’orchestre », sans jamais apparaitre à nos yeux.


Le tout en ne négligeant pas le fait que ce qui intéresse une grande proportion d’entre eux est quand même pour l’essentiel leur propre enrichissement.


Ils veulent nous faire changer et n’en sont personnellement pas capables !


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Les médias ont donné, dans leur grande majorité, l’impression, d’être admiratifs de l’attitude de Trump, oubliant que ce qui se passe amoindrit la crédibilité définie par l’égalité « je dis = j’écris = je fais », et donc renvoie une image insupportable, sauf aux « fanatiques » qui entourent ces compétiteurs et dont les comportements sont parfois empreints de haine ou de volonté de vengeance (de quoi d’ailleurs ?) comme les ultras qui suivent les clubs de football.

L’épisode Trump sur lequel tant de médias ont glosé, tout en prouvant leur admiration pour le personnage, a fait les choux gras d’une grande partie d’entre eux. Triste comportement si l’on considère que tout ce qui a été raconté par l’artiste (ou presque tout) n’est qu’un tissu de mensonges, de promesses intenables, de coups de bluff, de comportement plutôt pathologique, de « fake news » propres à promettre la lune uniquement pour être élu.


La suite sera vraisemblablement beaucoup moins drôle pour ses électeurs lorsqu’ils comprendront qu’il n’a pris le pouvoir que pour en profiter et en faire profiter ses acolytes, laissant de côté toute rigueur telle que l’écologie, le souci de la santé de ses électeurs, et même leur revenu futur …


Des élus, élus par le PEUPLE, ne défendant pas les intérêts bien compris du PEUPLE, mais celui de castes avides de pouvoir pour s’autoriser à accroitre leurs propres richesses.


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QUELQUES EXEMPLES SIGNIFICATIFS DE CETTE PRÉSIDENTIELLE

NOUS avons eu dans notre beau pays trois exemples significatifs d’une part de paroles non tenues (« si je suis mis en examen, je ne serai pas candidat » le 26 janvier 2017) et d’autre part de non respect de règles du jeu simples que le commun des mortels est contraint de respecter et qui a été très bien souligné par Philippe Poutou : « nous, on n’a pas d’immunité ouvrière… », en même temps que des soupçons d’utilisation abusive de l’argent public.

Ajoutons la troisième celle de l’attitude de notre premier ministre Manuel Valls qui s’engage par écrit à soutenir le vainqueur des primaires, mais comme le résultat ne lui a pas convenu il a sauvé la face en justifiant qu’il n’allait pas laisser les dérives s’installer et justifie ainsi « ne vouloir prendre aucun risque pour la République, l'intérêt supérieur du pays, l'intérêt supérieur de la France, va au-delà des règles d'un parti, d'une primaire et d'une commission ». (VOUS avez vu le tour de magie pour justifier le non respect de ses engagements, ça vaut bien un 49-3).

Tous ces charmants personnages n’oublient-ils pas trop vite qu’ils sont des fonctionnaires en CDD, élus comme c’est le cas aux États-Unis pour les shérifs, qu’ils sont donc dépositaires d’une mission, avec possibilité de gérer de l’argent public pour l’utilisation duquel ils devraient rendre des comptes à leurs électeurs et à l’État, d’autant plus en cette période de restrictions budgétaire où NOUS « suons le burnous » pour continuer à vivre décemment.


Au passage quasiment une bonne partie d’entre eux ont adressé un drôle de message de « sympathie » aux fonctionnaires dont ils font partie, voulant supprimer jusqu’à 500.000 poste de la fonction publique.


Juste un point qu'ils ont omis : ils ne se sont pas comptés dans ce nombre bien évidemment, et n’on surtout pas compté les nouveaux entrants dans ce monde de complices qui vont occuper des postes dans les intercommunalités, alors que la réforme envisageait de réaliser des économies par le fait des regroupements.


Comment faire simple quand on peut faire compliqué ? Comment économiser sur l’échine des fonctionnaires pour embaucher d’autres fonctionnaires, élus ceux-là ??? …. Supprimons des postes…


Quelle ignominie pour les fonctionnaires statutaires dont la plus grande majorité est bien plus efficace qu’on ne le pense lorsqu’en face d’eux ils ont un management à la hauteur, ce qui n’est pas toujours le cas; les cadres appliquant des méthodes de management souvent génératrices de conflits et mettant le feu à la mèche des RPS. Fonctionnaires qui dans leur plus grand nombre sont loyaux, pénétrés et pétris de la notion de service public, exécutant leur mission au mieux et contribuant au service public, grand principe de notre république qui par cette fonction remet un peu d’équilibre dans le domaine du service à la population, évacuant ainsi le service commercial hors de la fonction publique.


Comment imposer au bas-peuple de supporter les dépenses de ces élus qui font eux-mêmes les lois les concernant, en étant dans ce cas juges et parties, et qui estiment n’avoir de compte à rendre à aucune autorité alors que c’est de l’argent public qu’ils utilisent et dilapident un peu trop souvent.


D’autre part, lorsqu’ils sont pris « la main dans le pot de confiture », même s’ils sont pris avec le visage barbouillé de cette gourmandise, leurs comportements s’apparentent à celui des gamins pris sur le fait et qui n’ont d’autre échappatoire que de faire reposer la faute sur le dos des autres. Cela n’a rien d’un comportement adulte responsable et NOUS devrions voter pour eux ?


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SELON Le Général de Gaulle : « les français ont la mémoire courte ».

Quelle belle vérité !

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FAISONS APPEL À NOTRE MÉMOIRE :

RAPPEL DE SOUVENIRS ANCIENS PLUTÔT CUISANTS

(dont nous aurons du mal à nous remettre !!!)


Épisode Georges Pompidou

Georges Pompidou, après avoir accompagné le Général de Gaulle et être entré à son service (chef de cabinet de 1948 à 1953), entre en 1953 à la Banque Rothschild (ça ne vous rappelle pas un évènement d’actualité ???) où il occupa rapidement les fonctions de directeur général et d’administrateur de nombreuses sociétés. Son retour aux affaires de la France nous valut le 3 janvier 1973 la réforme de la Banque de France dans laquelle nous trouvons en particulier cet article 25 très court, qui bloque toute possibilité d’avance au trésor :


« Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France. »

Ce qui signifie que l’article 25 de la loi 73-7 du 3 janvier 1973 interdit à la Banque de France de faire crédit à l’État, condamnant la France à se tourner vers des banques privées et à payer des intérêts ; alors qu’avant cette loi, quand l’État empruntait de l’argent, il le faisait auprès de la banque de France qui, lui appartenant, lui prêtait sans intérêt, tout comme la font encore la banque d’Angleterre et la FED aux États unis.


Cette même règle a été imposée à la Banque Centrale Européenne.


Voilà une trace laissée par un ancien directeur de Banque qui a pris les commandes de l’État, et aujourd’hui, la dette de l’état s’élève à 2.150.000.000.000.,00 € (deux mille cent cinquante milliard et s’accroit de seconde en seconde d’environ 250.000,00 €, ne croyez vous pas que les banques disposent ainsi d’une rente éternelle qui fructifie de jour en jour sur notre dos ?

On dit merci qui ?


Attention, son clone rôde dans les parages !! (voir plus loin)

Il est évidemment prudent de prendre en compte les comportements des individus et la stratégie des « grands bourgeois » qui savent jouer avec le temps et obtenir dans la durée les avantages qu’ils visent ou les contrats qu’ils aimeraient bien signer.


Épisode Nicolas Sarkozy

En 1993/1995 Nicolas Sarkozy, alors ministre du budget d’Édouard Balladur a contribué à l’envol en deux ans de la dette de la France (pas loin de 50% d’augmentation sur une période courte). Chapeau l’artiste !!

En 2004, ministre de l’économie il fait vendre 600 tonnes d’or (rien que ça !!) alors que le cours de l’or a augmenté par la suite et que la réserve d’or est une garantie pour les créanciers. « gaspillage des deniers publics quand tu nous tiens … !!! »

Entre 2007 et 2012, sour la présidence Sarkozy, la dette a encore de nouveau flambé d’environ 50% (chiffres officiels), avec comme premier ministre François Fillon.


Ouf ! NOUS avons échappé à un deuxième quinquennat de Sarkozy.

Petit complément : n’ignorons pas que l’état étant endetté jusqu’au cou et même bien au-dessus, Sarkozy a réussi à développer les PPP (partenariats public-privé) qui vont épuiser un peu plus nos finances de façon invisible à court terme, mais qui dans cinq à dix ans vont nous emmener vers une espèce de ruine de l’état ou vers des privatisations larvées (hôpital Sud Francilien, Balardrome,.. ).


Entre 2007 et 2012, sour la présidence Sarkozy, un des acteurs principaux était son premier ministre François Fillon et il faudrait confier le pilotage de notre pays ce monsieur qui était alors premier ministre ayant contribué à cette forte hausse de la dette, lequel aujourd’hui propose encore plus de serrage de ceinture pour les autres, mais surtout pas pour lui ni sa famille.


ATTENTION !!

Les mêmes personnes reproduisent très souvent les mêmes comportements (voir ci-dessus), alors pourquoi l’un d’entre eux échapperait à cette évidence ?.

Voilà qui est fait et une partie de nos soucis futurs disparue avec son échec, d’autant plus que le sieur Fillon avouait il y a peu sur BFMTV ne pas arriver à mettre de l’argent de côté pour lui-même, alors qu’en aurait-il été pour la France ?


Aujourd’hui, le concernant, « la messe est dite ! ».


Pour mémoire …


L’impression laissée par tout ce petit monde est la même que celle donnée il y a quelques années par Bernard Tapie, qui interviewé sur l’utilisation de l’argent du Crédit Lyonnais disait à peu près ceci : « l’argent public n’appartient à personne », alors que Margaret Thatcher a de son côté exprimé l’idée suivante : « L’argent public n’existe pas, il n’y a que l’argent des contribuables. »


Les bals des faux-culs


D’un autre côté, examinons les bals des faux-culs auquel NOUS avons eu droit.

À droite …


À droite tout d’abord, où lors des premières étapes de la primaire, les soutiens de chaque candidat étaient presque haineux vis à vis des autres concurrents, et puis, après la victoire surprise de François Fillon, tous sont venus lui faire le baiser de Judas, et en plus lui jurer fidélité. Dès que sont apparues les informations du Canard Enchainé, ne sachant pas comment se positionner, ils l’ont soutenu jusqu’à se mettre eux-mêmes dans des positions intenables, et pourtant ils sont encore là, attendant le verdict des urnes (il ne faut pas lâcher tant que le peuple n’a pas décidé) et ce d’autant plus que le candidat tient les cordons de la bourse de LR. Ils attendent les législatives avec impatience pour se démarquer et se désolidariser de leur « champion bancale » et se répartir les postes et les « fromages y afférents ». Ce chantier est largement en cours et chacun court après son futur emploi !


Ces étranges individus se mettent régulièrement des peaux de banane sous les pieds et ressemblent à ces personnages de dessins animés qui lorsqu’ils se trouvent entre eux ne sont pas loin de « s’écharper à mort » et dès qu’ils sont sous les projecteurs se font « des bisous et des câlins » afin de ne pas montrer la haine viscérale. qui les réunit.


À gauche …

À gauche, phénomène étonnant que la vérité sortie des urnes : les électeurs ayant participé aux primaires ont donné un grand coup de serpillère pour chasser celles et ceux qui, s’étant accaparé le PS, l’avait fait dévier vers le libéralisme et vers des solutions qui n’ont rien de social. Les électeurs ont voulu remettre de l’ordre dans leur parti.


Eh bien non, aucun, ou presque des acteurs importants de ce parti n’a pris en compte l’avis des électeurs, belle preuve que pour eux, les électeurs ne sont bons qu’au moment des élections et puis après chacun fait ce qu’il veut pour défendre son pré carré, assurer son prochain emploi et ne pas se retrouver au chômage.


Vexés d’avoir été sortis du circuit, ils ne trouvent rien de mieux que de penser en priorité à « défendre leur bifteck » en se mettant au service d’un déserteur, voire d’un individu se faisant passer pour quelqu’un sorti d’un autre univers et revendiquant sa non-appartenance au « système ».


Ils ont de la sorte détruit une construction vieille de plusieurs décennies (le PS) qui avait eu le mérite de fédérer des électeurs en recherche de solidarité, d’humanisme, de fraternité. Ces « voyous » ont siphonné leur parti, ont renié leur engagement pris au moment des primaires, se sont dédits, décrédibilisé et sont devenus des individus non respectables (tout comme les faux-culs de droite).


Et ailleurs …

Beau coup de filet de Dame Le Pen avec la prise d’un candidat qui veut récupérer son fric Dupont-Aignan.

SANS COMMENTAIRE


Et ailleurs … encore

Le petit dernier de la bande, qui s’est annoncé comme étant « hors système » récupère tous ces « voyous, anciens et nouveaux », qui viennent lui offrir son appui, tout en ne négligeant pas l’appui de membres issus du groupe des « grands bourgeois » aux gestes parfois largement généreux dans ces circonstances-là.


En tant que candidat hors système il fonde quand même un parti (ce qui constitue un des piliers du système) permettant de « profiter » des budgets alloués par l’État aux partis politiques.


Mégalomanie ? ce parti porte les initiales de son fondateur …

Comme tout un chacun, il va présenter 577 candidatures aux législatives et donc profiter de la manne prévue correspondant à une dotation annuelle de 71.000.000,00 € pour financer l’ensemble des partis politiques.


(voir à ce sujet le texte d’un article d’Ilan Caro de France Télévision)

(article repris dans nos rubriques sous le titre : Législatives, tiroir-caisse des partis politiques)


UN PETIT NOUVEAU dans la compétition ?

Candidat a-typique


À le voir évoluer celui-là, et compte tenu des dernières réflexions d’un Président qui s’est déjà, par ailleurs, déconsidéré en racontant mille choses reprises par les journalistes du Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, il ne serait pas stupide de parier que, dès sa sortie du ministère qu’il occupait, un deal entre le Président et lui ait pu être convenu du style : « je ne me représente pas, vas-y, je ferai en sorte de te soutenir dans la dernière ligne droite sans que cela soit trop visible ». Pourquoi pas? dans la mesure où déjà bon nombre d’élus du PS ont franchi le Rubicon et se sont mis « En Marche ».


C’est à ce scénario que NOUS assistons à ce jour avec un Président non crédible qui donne des conseils de vote aux électeurs; Mais de « quoi je me mêle » ?


En tous les cas ce candidat possède bien les critères du candidat du système et n’en est pas sorti, même s’il se dit hors du système. C’est quoi donc le système et c’est quoi ce qu’il essaie de construire ?


Il vient de donner une leçon aux français et à Jean-Luc Mélenchon précisant qu’il fallait voter pour lui afin d’éviter Le Pen, précisant également qu’il fallait se souvenir.

Alors souvenons-nous aussi des simples faits le concernant :


Monsieur Macron a été Associé dans la Banque Rothschild (voir ci-après l’article paru dans RUE89)


Et pour davantage d’informations, un autre lien (une interview de sa majesté)

http://www.sciences-po.asso.fr/docs/2012125712_emacron.pdf

Belle aventure pour lui par laquelle il a comme le dit RUE89

« Après de multiples rencontres avec Peter Brabeck, le patron de Nestlé croisé à la commission Attali, le banquier (Macron) parvient à piloter le rachat des laits infantiles de Pfizer. La baston avec Danone est dantesque. La transaction est évaluée à neuf milliards d’euros. Grâce à son coup, Macron va se mettre « à l’abri du besoin jusqu’à la fin de ses jours ». NB : transaction réalisée en 2012.


Et quid du pactole encaissé ?

Issu du Peuple, comme tout le monde; MAIS membre du Peuple, certainement plus !!

Il débite le même discours que NOUS entendons de toute part depuis plus de trente ans, voire quarante ans et qui ressemble comme deux gouttes d’eau, ou presque, à celui des religions : vous êtes sur cette terre pour en baver, mais après tout ira mieux. Question : c’est quand « après »?


Il NOUS assène lui aussi des solutions qui n’ont d’avantage que pour les grandes structures, les « grands bourgeois » qui pourront faire de la thune, et dont NOUS subirons encore les conséquences en sortant ces fonds de notre porte-monnaie, bientôt de nos entrailles.

Extrême méfiance !!! Il a tous les atouts pour ressembler à Pompidou et à nous faire suer sang et eau, et surtout beaucoup d’euros. Question : Dans quelles poches iront tous ces euros ?


Il a dans sa poche, ou mieux il se trouve dans la poche de ses sponsors, prenons le temps de vérifier, mais sachons d’ores et déjà que le soir du premier tour, à sa petite sauterie ont participé deux associés gérants de Rothschild Laurent Baril, star des fusions-acquisitions, et Olivier Pécoux, co-président du comité exécutif, gêné d’être repéré par les journalistes du Canard Enchainé, tous deux retrouvant à cette sauterie un ancien de la maison Rothschild Lionel Zinzou ex-premier ministre du Bénin. (article du Canard du 26/04/2017)


Un président banquier d’affaires : C’est original !! Merci on a déjà donné avec Pompidou, alors prudence !!



Candidat anti-système ?

À première vue, rien n’indique qu’il soit anti-système, d’autres nous l’ont déjà faite. De plus, dès qu’il a ouvert son fonds de commerce, y sont allés rapidement et parfois discrètement des personnes qui ne sont en aucune manière anti-système, voire des personnes qui ont l’art du cumul des mandats, ALORS il est où le label anti-système revendiqué ? Dans le rapt de plus ou moins grosses pointures qui voulaient un jour ne plus être un « troisième couteau » dans son parti, mais un plus important dans un nouveau parti


Et cette étrange cette idée évoquée récemment : Il a déjà annoncé qu’il officialisera le statut de première dame de France pour son épouse !! « Caprice de gamin, arrivisme, caprice de jeune parvenu ne sachant pas quoi inventer, remerciement à son épouse ? »


Attention la royauté revient

et naïvement vous le croiriez lorsqu’il se présente comme candidat hors système ?

Oui si l’on pense qu’il va modifier le système actuel

pour le faire évoluer vers …

celui supprimé en 1789 !!!

De plus il veut durcir encore davantage le droit du travail !

NOUS pouvons NOUS souhaiter bonne chance !!, NOUS en aurons besoin

Et lui tout en voulant apparaître convivial est très clivant (si tu ne viens pas à moi, tu n’es pas mon pote qui ressemble d’assez près au style sarkoziste : si tu n’es pas avec moi, alors tu es contre moi …).


Comme sous la royauté le pouvoir se transmet …


Tel père tel fils : un belle devise qui peut se transformer en « tel père telle fille ».

Elle a hérité d’un parti politique, des fonds qui vont avec, de la possibilité d’emprunter plus de 2.000.000,00 € à une banque russe pour financer sa campagne qui, quel que soit son score à la présidentielle, sera remboursée par l’État Français, c’est à dire avec nos impôts. Un emprunt en 2014 de 9 M€ restant à rembourser à la First Czech-Russian Bank (FCRB) (le Monde du 04/01/17)


Elle est tellement dans le système qu’aujourd’hui, elle et son parti sont plus que suspectés

d’avoir utilisé des fonds européens (environ 7.500.000,00 € selon le Monde du 02/02/17) pour des emplois fictifs (l’Europe finançant des emplois fictifs de salariés du FN pour préparer la campagne de Mme Le Pen), et

d’avoir effectué une fausse déclaration de ses avoirs,

son micro-parti d’avoir sur-facturé des dossiers de candidats,

d’avoir financé des emplois fictifs au Conseil Régional Nord-Pas de Calais.



Si ce n’est pas digne d’un candidat du système, c’est à s’y perdre !


Que ce soit elle ou un certain Fillon, leur comportement semblerait parfois ressembler à celui de Erdogan : emprisonner ou presque les fonctionnaires qui ne font que leur métier en poursuivant des supposés délinquants, en tous les cas les mettre au ban de l’infamie; telle fut son attitude lors de quelques sentences cinglantes. (discours de Nantes le 26 février : voir liens suivants)




Et depuis la dernière concerne sa sortie sur le Vel d’Hiv, rien de mieux que de stimuler les neurones (ceux qui sont formatés pour recevoir et apprécier de tels effets oratoires).

Les discours, bien que mielleux au début pour plaire et attirer l’auditoire deviennent plus rugueux et tournent à la confrontation; la nature profonde apparait distinctement mettant en évidence ce qui fait le fonds de commerce de ce parti.


Et aujourd’hui, elle vole de site en site pour faire du buzz et se faire remarquer en présence d’ouvriers voire des faux ouvriers membres du FN qui étaient sur le site d’Amiens par exemple. Le Huffington post rapportant : « … C’est effectivement ce qu'il a fait aux alentours de 15h. Entouré d'une nuée de caméras, le candidat En Marche! a été accueilli par des huées et des slogans "Marine présidente", dont on ignore si ils étaient uniquement le fait de militants de la candidate du FN restés sur place, d'ouvriers de Whirlpool ou des deux. »



Dernière nouveauté, la capture dans ses filets d’un gaulliste qui n’en est pas vraiment un : Dupont-Aignan, et qui comme Manuel Valls justifie sa décision par des principes bien au-dessus de ce que nous pouvions suspecter. Un mensonge de plus ne coûte pas grand chose, sauf qu’encore une fois ces personnes décident sans rien demander à leurs partenaires directs. Besoin pour l’un ou l’autre, ou les deux, de recevoir une part du pactole pour le financement des partis politiques lié aux résultats du 1er tour des législatives ?


Et enfin, un débat d’entre deux tours qui n’en a pas été un mais une confrontation entre gamins un peu trop choyés, à qui les parents ont tout passé, qui font leur crise d’autorité, et qui aujourd’hui veulent prendre le pouvoir, dans quel but ? et sont capables des pires pitreries.


Certainement pas pour améliorer notre vie,

car aucun sujet de la vie quotidienne n’a été abordé ni évoqué


Débat qui en résumé a été en permanence un ensemble de mots répétés sans fin par des acteurs qui n’ont pas encore compris que nous ne comprenons rien lorsqu’il parlent en même temps, qui ont imaginé nous convaincre en croyant qu’il suffit de dire à l’autre tu n’es pas bon(ne), et que ces arguments vous nous convenir. C’est vraiment nous considérer comme des tarés.


Et alors aussi bravo les animateurs. Où ont-ils obtenu leur diplôme de journalistes ?


Addendum:

Connaissez vous des emplois pour lesquels même absents vous recevez toujours votre rémunération ?

Oui : députés, sénateurs, parlementaires européens, enfin vous voyez bien de qui je parle.

Les nombreuses absences de Dame Le Pen au Parlement Européen (sans retenue sur sa rémunération) ont été justifiées à la télévision par son compagnon de route et de vie (tout en famille) qui il y a un peu plus de deux ans mentionnait que Dame Le Pen était absente, certes, mais travaillait à développer son parti.


Essayez si vous êtes salarié d’une entreprise de vous absenter pour faire votre business personnel, et dites moi si votre employeur vous verse votre salaire comme si vous étiez présent tout le mois?

Si oui, donnez moi son adresse que je coure m’y faire embaucher !!


Notre système électoral est ainsi conçu qu’il est représentatif «de pas grand chose» et qu’hélas il nous coûte une petite fortune, sans que nous ayons de contrôle ni de moyen de sanctionner. Ces braves élus de tous bords s’auto-contrôlent, ils ne vont quand-même pas se sanctionner entre eux !!


Vu de l’extérieur, ça ressemble bigrement aux entreprises qui s’auto-contrôlent sur le plan de la qualité de leurs produits.


De l’agressivité si vous n’êtes pas d’accord avec le candidat


Les médias font état d’attitudes agressives de la part des supporters / supporteurs de certain(e)s candidat(e)s et également de menaces par courriels et/ou courriers, jusqu’à recevoir une balle de 22 long rifle et des menaces de mort.

Dans quel siècle vivons-NOUS ? dans quel système barbare sommes-NOUS enfoncés ? Dans quel respect mutuel vivons-NOUS ?


Preuves s’il en était besoin qu’aucun des candidats n’est tout à fait apte à cette fonction telle que NOUS le PEUPLE aimerions qu’elle soit accomplie


Ces réactions sont en harmonie avec ce que provoque l’attitude de certains candidats qui, risquant d’être empêchés de parvenir à la magistrature suprême, deviennent irascibles, agressifs, menaçants, et donnent à voir leurs comportements futurs. Ils portent en eux la responsabilité de la division, de la cassure entre les membres d’une même population; notre devise est mise à mal car où est alors la fraternité revendiquée au frontispice des bâtiments publics, richesse de notre Révolution, jusqu’où est utilisée la liberté, BRAVO MESSIEURS ET MESDAMES dont les soutiens sont capables de tels actes.


Au regard de telles situations comment pouvons-NOUS encore avoir envie de « subir ces candidats dans le futur ? »


EN ROUTE VERS LA SEPTIÈME RÉPUBLIQUE


Ne nous reste plus qu’à songer à préparer un coup d’avance, puisque l’un des candidats propose de passer à une sixième république, songeons d’ores et déjà à préparer soigneusement une septième république, celle où NOUS aurons grandi et repris la politique en mains.


On n’est jamais mieux servi que par soi-même !!!

Nous en reparlerons dans les prochains jours.


à suivre …


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