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NOUS le PEUPLE, réveillons NOUS


épisode 4

LA STRATÉGIE DU BILLARD À 3 BANDES

(se rapprocher de la 7ème république)




Depuis des semaines les dés ont été jetés, et en suivant avec attention l’évolution des évènements liés à cette période électorale, quelques constats sont utiles.


Encore une fois, bien conscients que nous avons dans le « personnel politique », comme dans tous les milieux, des pires et des moins pires, à savoir que tous les cas de figure ne se ressemblent pas, et que nous resterons respectueux de celles et ceux qui sont en phase avec la mission que l’on attend d’eux/elles.



La meute des loups …

Toutefois comme pour la meute des loups, nous avons donc par similarité les politiciens alpha, qui dominent les politiciens beta, les gamma les petits en formation, et puis enfin ceux qui ont été écrasés et sont piétinés les omega.


Ces derniers mois ont permis d’identifier qui est dans quel « camp », qui veut s’affranchir et devenir alpha, quels alpha ont été mis sur la touche, quels gamma et beta se sont associés pour battre des alpha, etc, etc …



« Alpha - Les meneurs d’une meute de loups sont le mâle et la femelle Alpha, qu’on peut reconnaître grâce à leur queue levée…

« Bêta - Le mâle Bêta baisse la tête et la queue lorsqu’il se trouve à proximité du couple Alpha pour leur montrer qu’il leur obéira…

« Subalterne - Ce sont en général de jeunes animaux, mais quelquefois on trouve d’anciens loups Alpha qui ont perdu leur statut…

« Oméga ou bouc émissaire - Dans les grandes meutes de loups, il y a souvent un membre au statut inférieur sur lequel converge toute l’agressivité sociale du reste de la meute… »


Chacun de nous pouvant identifier les divers candidats qui « montent ou descendent », ceux qui comme les loups montrent leur soumission, qui se couchent sur le dos pour montrer qu’il ne recommenceront plus (jusqu’au prochain épisode bien entendu), ceux qui veulent en profiter pour tester leur propre positionnement, et nous avons aperçu :

  • le mâle beta sorti du rang pour créer sa propre meute et en devenir le mâle alpha se montrant à son tour dominant, auquel des mâles beta provenant d’autres meutes se sont ralliés, et qui a déjà évoqué le fait qu’il sacrerait sa femme comme une femme alpha,

  • le mâle beta qui une fois couronné mâle alpha s’est pris les pieds dans le tapis de ses incohérences et de ses propres turpitudes, les deux mâles alpha qu’il a mis sur le côté de la route et qui essaient encore de redevenir alpha, le mâle beta qui vient d’être entériné mâle alpha pour la prochaine joute électorale (les législatives), les mâles beta ou gamma qui hurlent pour rameuter et montrer leurs biceps, les mâles beta et gamma, voire omega qui profitent de l’occasion pour montrer la variabilité de leurs positionnements au cours des évènements de leur meute, la femme omega qui aimerait bien devenir au moins beta et ne loupe aucune occasion pour prouver son existence, la bande de beta qui a « décidé sans décider » comment proposer à l’électorat de cette meute de vote au deuxième tour, bande qui montre encore là ses propres incohérences, ne voulant pas insulter l’avenir maintenant que le pouvoir leur a échappé, et qui aimerait bien récupérer le budget que l’alpha « expédié » détient encore, mais problème à ce sujet non résolu.

  • la femme alpha qui crie au loup pour défendre son territoire, et qui embauche un mâle alpha issu d’une toute petite meute,

  • le mâle alpha, battu par son propre camp, qui rejoint l’un des anciens mâles beta de sa meute, devenu à son tour mâle alpha, et lui fait allégeance et ainsi se retrouve à son tour mâle beta,

  • etc, etc

Parallèles intéressants permettant d’identifier des comportements et des itinéraires de personnes ignorant ce que la cohérence de leurs comportements pourraient leur apporter comme bénéfice électoral, attitudes qui ne peuvent pas convenir à des personnes davantage civilisées que nous sommes, ne cherchant pas la compétition, mais davantage la complémentarité, le partenariat, la solidarité, le bien-être et le bien-vivre ensemble, soucieuses d’un équilibre dans le lien social, respectueuses de leurs alter ego, soucieuses de leur qualité de vie, …


Les décennies précédentes ont mis en évidence que notre système politique touchait à sa fin par les excès qu’il génère, par les espèces d’abus de pouvoir que se sont octroyés celles et ceux en charge de préparer et voter les lois, par leur interprétation de ce qu’est leur fonction, et par la mise de côté, consciente ou non de l’avis des électeurs pour ne se préoccuper en grande partie que d’eux-mêmes et de leurs sponsors.

Hasard du calendrier, un des partis évincé m’envoie ce jour-même un mail pour me conseiller d’aller voter, c’est à dire réparer leurs « conneries ».


LE CHOIX DES ÉLECTEURS

Le billard à trois bandes …

Un grand BRAVO à l’ensemble des citoyen qu’ils aient ou non voté, et qui par le résultat obtenu ont déjà accompli la première étape d’un processus salvateur : mettre sur la touche toutes ces têtes un peu trop vues et revues depuis des décennies, dont les pouvoirs commençaient à s’effriter et qui nous ont conduits à la situation actuelle qui n’est pas mirifique il faut bien en convenir.


Cependant si le constat évoque un pays au bord du gouffre, une dette sans cesse en croissance, une couverture sociale en régression, une population qui file vers davantage d’appauvrissement et dont le revenu s’affaiblit, alors que dans le même temps de façon mirifique les très grosses entreprises prospèrent, les soins voient leur qualité se rapprocher de celle d’autres états comme les États Unis, ou la Grande Bretagne, un mal-être grandissant.


Alors, comme aurait dit Fernand Raynaud parlant de son costume : « Y’a comme un défaut ! ».

En tant qu’électeurs avons nous fait le bon choix ? avec du recul c’est NON !

En tant que responsables ont-ils pris les bonnes décisions ? avec du recul c’est NON !

Faut-il renouveler de telles expériences ? avec du recul c’est NON !

Doit-on leur faire confiance aveuglément ? avec du recul c’est NON !

Et cela en vertu de la règle des 3 C : Confiance sans Contrôle = Connerie !!!


À nous de choisir si nous voulons que cela perdure encore des décennies ou si nous voulons dire STOP


Petits bonus pour des prophètes …

Jacques Chirac en 1973 annonce déjà qu’il « voit le bout du tunnel ».Ce à quoi Georges Séguy réplique : « Si [Jacques Chirac] voit le bout du tunnel, c’est qu’il marche à reculons et qu’il confond l’entrée avec la sortie. »


« Le pire est passé. Nous sommes sur la bonne voie. » Edouard Balladur en 1988


« Nous sommes sortis de la crise financière, la confiance revient, nous sommes en phase de reprise économique. » Nicolas Sarkozy campagne présidentielle 2012


« La France a fait face et a préparé son avenir, elle a amélioré son niveau de vie et sa justice sociale. » Valéry Giscard d’Estaing, pendant la campagne présidentielle de 1981



QUEL PROPHÈTES TOUS CES ARTISTES qui en 2016 tous frais confondus ont coûté près de 10.000.000,00€ au budget de l’ÉTAT. (dix millions)



Les erreurs de nos prophètes …

Leur idée obsessionnelle de se battre contre le chômage n’a fait, au bout de 40 ans, que l’amplifier peut-être bien parce que la solution a été prise à l’envers. N’aurait-on pas dû se battre pour l’emploi ?


N’aurait-on pas dû mettre des règles du jeu strictes lorsque des fonds publics sont investis dans une opération sociale, règles qui imposeraient aux entreprises d’être un peu plus rigoureuses sur l’utilisation des deniers publics et leur imposerait un remboursement en cas de non mise en oeuvre d’un plan d’action rigoureux, suivi, contrôlé comme on peut le pratiquer avec un sous-traitant?


N’aurait-on pas pu revoir les modalités de délégation de service public en général ?

Ne devrait-on pas augmenter le nombre de contrôleurs au lieu de penser que les entreprises sont assez « grandes » pour s’auto-contrôler et ne pas déborder de ce qui peut leur être concédé,


L’État n’est-il pas garant de la bonne application des lois par les entreprises autant que par les particuliers ? ne doit-il pas défendre l’intérêt général ? ne doit-il pas tout simplement jouer son rôle d’État ?

La définition du rôle de l’état, qui a largement été dévoyée, serait à reconsidérer pour reprendre le véritable problème à sa racine.

Quel est le rôle des élus ?

Quelle représentation ?

Quelles contraintes et quelles règles du jeu pour les personnes devant nous représenter, …


Il est grand temps de rectifier ces erreurs pour redonner de l’espoir à nos enfants qui, eux, devront assumer les tares des projets de redressement mis en oeuvre par des individus à peine capables de gérer un porte monnaie lorsque les « tunes" commencent à manquer.


Alors, oui BRAVO la FRANCE pour ce coup de balai salvateur.


Mais comme évoqué ci-dessus, la meute rôde toujours pour rattraper les miettes et elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour réapparaitre et se réapproprier la direction des opérations.


C’ÉTAIT LA PREMIÈRE ÉTAPE DE LA STRATÉGIE DU BILLARD À TROIS BANDES

ÉTAPE RÉUSSIE ET NOUS POUVONS EN ÊTRE FIERS !

La seconde étape commence ce jour par le deuxième tour de la présidentielle.


Les deux candidats en lice ne correspondent que très peu à ce que nous souhaiterions d’où, pour illustrer ce propos, une première ébauche d’une offre d’emploi pour le/la futur(e) président(e) de la 7ème République que vous trouverez sur ce blog.


En effet, ce qui est aujourd’hui nécessaire, est de préparer les conditions pour poursuivre ce premier changement (apparemment un des premiers au monde, voire le premier où les deux partis dits « de gouvernement » ont été évacués démocratiquement par les urnes sans révolution, sans coup de feu, sans morts physiques, en paix et rationnellement).


Le résultat met aujourd’hui, en face de nous, deux individus qui ont chacun leurs propres caractéristiques, mais qui par leur comportement général ne sont pas en phase avec ce que le PEUPLE attend d’un président


À savoir que tout d’abord ce doit être une personne fédératrice, qui fasse passer en premier lieu le respect des autres, l’écoute des attentes de son peuple, une personne qui ne gouverne pas seule, mais qui sollicite sa population pour contribuer aux projets puis à la gouvernance, qui ne se fonde pas sur des sondages qui ont eux-aussi prouvé leurs très grandes limites, ne soit pas dépendante d’autres puissances politiques ou économiques, réforme le système économique et financier, lutte contre la corruption, qui ne soit pas clivante, qui fédère la population autour de projets d’évolution, qui revisite complètement l’éducation nationale et toutes les écoles qui sous-traitent l’enseignement primaire et secondaire, qui dans toutes ses analyses commence par définir la finalité puis les buts avant de parler en termes d’objectifs, un président qui se projette vingt ans en avant, qui soit créatif et ne présente pas sous une autre forme des solutions qui ont été déjà imaginées par des dizaines d’autres personnes et depuis des décennies, qui fasse de la prospective, qui ne se mette pas dans la dépendance des grands groupes financiers, qui arrivé à imposer sa stratégie et ne soit pas plus l’instrument des « grands bourgeois que des penseurs dont les thèses sont clivantes ou de gouvernements étrangers essayant de trouver des convergences »…


Qui pense et agisse en vertu de quelques idées qu’Einstein nous a laissées comme les suivantes que chaque dirigeant aussi bien « grand bourgeois, petit bourgeois, journaliste, expert, président, conseiller, … » devrait méditer profondément pour se replacer dans la réalité de la population en non dans celle de leur monde qui n’est pas le nôtre :

  • C'est le devoir de chaque homme de rendre au monde au moins autant qu'il en a reçu.

  • N'essayez pas de devenir un homme qui a du succès. Essayez de devenir un homme qui a de la valeur.

  • Je méprise profondément ceux qui aiment marcher en rangs sur une musique : ce ne peut être que par erreur qu'ils ont reçu un cerveau, la moelle épinière leur suffirait amplement.

  • L'imagination est plus importante que la connaissance [le savoir]. Car la connaissance est limitée, tandis que l'imagination englobe le monde entier, stimule le progrès, suscite l’évolution.

  • Il est plus difficile de désagréger un préjugé qu'un atome.

  • La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l’information.

  • Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire.

  • C'est le rôle essentiel du professeur d'éveiller la joie de travailler et de connaître.

  • La valeur d'un homme tient dans sa capacité à donner et non dans sa capacité à recevoir.

  • L'école devrait toujours avoir pour but de donner à ses élèves une personnalité harmonieuse, et non de les former en spécialiste.

  • Deux choses sont infinies : l'univers et la bêtise humaine, en ce qui concerne l'univers, je n'ai pas acquis la certitude absolue.

  • Inventer, c'est penser à côté.

  • La perfection des moyens et la confusion des buts semblent caractériser notre époque.

  • La peur bloque la compréhension intelligente de la vie.

  • La majorité des imbéciles reste invincible et satisfaite en toutes circonstances.

  • La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !

  • Pour être un membre irréprochable parmi une communauté de moutons, il faut avant toute chose être soi-même un mouton.

  • Les amères leçons du passé doivent être réapprises sans cesse.

  • La folie, c'est se comporter de la même manière et s'attendre à un résultat différent.

  • Un problème sans solution est un problème mal posé.

  • Si vous ne pouvez expliquer un concept à un enfant de six ans, c'est que vous ne le comprenez pas complètement.

  • Ce qui fait la vraie valeur d'un être humain, c'est de s'être délivré de son petit moi.

  • Le mot progrès n'aura aucun sens tant qu'il y aura des enfants malheureux.

  • L'addition des pouvoirs, c'est la soustraction des responsabilités.

  • Le monde que nous avons créé est le résultat de notre niveau de réflexion, mais les problèmes qu'il engendre ne sauraient être résolus à ce même niveau.

  • Un problème créé ne peut être résolu en réfléchissant de la même manière qu’il a été créé.

  • On ne résout pas les problèmes avec les modes de pensée qui les ont générés

Allez, Mesdames et Messieurs, commencez par travailler ces affirmations et n’hésitez pas à les utiliser largement !

Une petite idée : tout élu devrait, pendant un à deux ans, vivre avec seulement le SMIC pour comprendre la vie du PEUPLE, et là on verrait bien si au moment de décider le l’augmentation du SMIC ils voteraient pour une majoration de 0,93%.

Leur attitude sur ce est plan pitoyable !!!


Encore une fois la solution est de trouver pour ce second tour le/la candidat(e) à la présidentielle dont le profil se rapproche le plus de celui évoqué en filigrane ci-dessus, de l’élire, puis immédiatement après de NOUS faire élire, NOUS le PEUPLE, majoritairement aux législatives pour entrer dans une co-habitation.

Car, comme NOUS ne pourrons vraisemblablement pas changer le comportement de milliers d’individus (élus, conseillers, experts, etc, etc …), accrochés comme des arapèdes ou patelles sur leur rocher, l’hypothèse la plus réaliste est de changer les règles du jeu, de changer les modalités d’élection et de représentation, de modifier les rôles, les droits et devoirs des « élus » si tel est le nom des personnes qui seront en charge de NOUS représenter démocratiquement MAIS POUR CELA :


NOUS devons prendre démocratiquement le pouvoir pour en changer les pratiques.


À ce sujet la proposition d’une 6 ème république qui circule depuis la présidentielle de 2012 pourrait être un moyen terme à un projet de 7ème République, il est essentiel d’inventer l’avènement de cette 7ème république qui verra la population reprendre ce qui est de son pouvoir : la politique.


Pour cela, la stratégie du billard à trois bandes peut se mettre en place dès la suite de la présidentielle en portant au pouvoir un groupement d’individus PORTEURS D’UN TEL PROJET, et qui par le biais des législatives pourrait envoyer ses représentants diriger le gouvernement.

Certes cela conduirait à une co-habitation, mais son avantage serait que les préparatifs pour la troisième étape de cette stratégie (LA 7ÈME RÉPUBLIQUE) seraient en route.

Et par la suite, si la réussite est au bout, rien ne nous empêcherait d’en exporter les modalités vers les populations pouvant être intéressées



De cette piste de la 7ème république il sera question dans les prochains posts.


En attendant bon vote pour la deuxième étape de la stratégie du billard à trois bandes.



à suivre …



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